Les changements d’usage des terres et de la mer sont le premier facteur d’érosion de la biodiversité à l’échelle mondiale[1]. Or l’urbanisation est un des principaux moteurs du changement d’utilisation des terres et est associée à une pollution de l’air, de l’eau et des sols.
« Les objectifs de 2030 et au-delà ne pourront être réalisés que par des changements en profondeur sur les plans économique, social, politique et technologique », IPBES 2019
Avec un contexte d’urbanisation[2] et de pression sur les sols croissante le secteur de l’immobilier et de la construction à un rôle important à jouer dans la prise en compte de ces enjeux. Et ceci à travers leurs diverses activités : de l’exploitation de ressources, à leur utilisation en passant par l’utilisation et la gestion des sols.
Le développement de l’habitat urbain a longtemps été perçu comme synonyme de progrès. Ce n’est qu’assez récemment que les multiples conséquences néfastes des ces évolutions, tant environnementales que sociales, économiques et culturelles ont été mises en avant. C’est ainsi que le terme « artificialisation » s’est imposé dans le discours politiques, comme le souligne Bernard Chevassus-au-Louis, Président d’Humanité et Biodiversité.
Bonne lecture,
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[1] IPBES (2019): Summary for policymakers of the global assessment report on biodiversity and ecosystem services of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services.
[2] Les zones urbaines ont plus que doublé depuis 1992, rapport IPBES 2019